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13 janvier 2024 6 13 /01 /janvier /2024 11:18

Chaque année, à la manière d’un poisson rouge qui, au bout d’un tour, s’exclame à nouveau « Sympa, ce bocal ! », les services de l’État redécouvrent en janvier que le froid, le vent et même la neige sont caractéristiques de cette saison que, dans les milieux complotistes (mais ne le répétez pas trop fort au travail), on appelle l’hiver. Ce mardi, l’État, tentaculaire, comme une grosse pieuvre gâteuse, avait déclenché le « plan grand froid ». Nos frères québécois ont dû bien se marrer. Grand froid, donc, que ces trois centimètres de neige en Île-de-France et ces -10°C « ressentis ». Alors, forcément, les conseils originaux fleurissent : on ne va pas laisser les Français mourir de froid.

Le Parisien, dans son édition du 9 janvier, publie ainsi le dessin d’un bon citoyen qui respecte les "bons gestes" contre le froid. On apprendra donc, avec une surprise mêlée de terreur face à ce surgissement de silhouettes arctiques, qu’il faut pour survivre, couvrir ses extrémités (« mains, pieds, tête », précise obligeamment Le Parisien aux éventuels porteurs d’étui pénien) et privilégier des couches de vêtements amples.

Il faut rendre cette justice au quotidien macroniste : il n’est pas le seul à « nounouter» les Français, pour reprendre un néologisme très juste employé sur Europe 1 par Élisabeth Lévy. L’État ne cesse de le faire lui-même, depuis bien avant Macron, à travers une série d’injonctions "bienveillantes" : "5 fruits et légumes par jour", "l’intervalle entre le marchepied et le quai", "à consommer avec modération", "pour votre santé bougez plus"...

Faut-il en déduire que notre peuple a définitivement basculé dans un infantilisme gâteux ? Que nous avons besoin de ça, que nous réclamons d’être pris pour des demeurés ? Que nous sommes devenus séniles et que, de temps en temps, il faut que quelqu’un vienne essuyer le filet de bave qui coule de nos lèvres absentes pendant que nos yeux morts sont vissés sur un quelconque écran ? Peut-être. Le spectacle de certains de nos contemporains pourrait commodément nous inciter à le croire.

 

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6 janvier 2024 6 06 /01 /janvier /2024 10:18

Avec son look bonhomme et son socialisme (de marché), il a mené une France confiante vers la soumission. Une bonne partie de nos problèmes vient de l’intégration – ou la fonte – de la France dans l’UE, cette ennemie des peuples. Jacques Delors est mort, les hommages d’en haut pleuvent. Et d’en bas ? Rien. C’est un signe, non ?

Quarante ans ou presque après sa prise de fonction à la tête de la Commission (1985), l’Europe est devenue le cercueil des peuples et des cultures européennes. L’Europe est riche, mais pour se faire piller par les États-Unis via les multinationales et l’OTAN. Aujourd’hui, c’est l’UE qui finance la guerre ukrainienne contre la Russie, un véritable suicide collectif vers lequel les agents otano-européistes nous mènent.

C’est-à-dire se faire baiser par les Américains. Ce qui est déjà le cas puisque la Corruption européenne de Leyen a décidé, dans notre dos et contre les intérêts de 450 millions de citoyens (plus les millions de migrants prévus par Soros & Schwab), de nous priver du gaz russe, abondant et pas cher, pour le remplacer par le gaz de schiste américain, abondant mais cher. Et en plus il faut construire des terminaux méthaniers...

Si ce n’était que le gaz, mais il y a aussi les faux vaccins, qui nous ont déjà coûté 71 milliards, sans que les peuples aient leur mot à dire. La démocratie participative est le plus grand piège politique du XXe siècle : une fois « choisis » par le peuple, les élus tournent aussitôt casaque et travaillent pour l’oligarchie.

Les européistes corrompus de la Commission nous ont baisés et ils vont encore se faire baiser par les Américains, et ce sera nous qui payerons les pots cassés. Cette ordure de Leyen, qui devrait être en prison à vie, a encore fait un chèque de 50 milliards pour l’Ukraine, pour qu’une Ukraine exsangue poursuive des combats perdus d’avance... Et toute l’engeance diplomatique des 27 ne pèse rien devant le petit Israël, qui génocide tranquillement devant les caméras du monde entier.

 

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6 janvier 2024 6 06 /01 /janvier /2024 10:05

Il porte pour le grand public le surnom de Carlos. Je crois que c’est le nom donné par la police.
Toujours pour le grand public, il est un assassin, pire, un terroriste !
Rien de plus effrayant qu’un terroriste !

Les français ont la mémoire courte, ainsi que le bégayait le maréchal Pétain.
Car parmi, les terroristes, il faudrait commencer par compter le général de Gaulle, tous les résistants, les alliés qui effectuaient des raids sur le territoire français.

Tous les maquisards qui ont dégommé un nazi et provoqué ainsi l’exécution de dizaines d’otages.
Ca fait déjà du monde, mais ce n’est pas tout, il faudrait compter tous les partisans de la guerre sociale, les communards, les Basques, les révolutionnaires français dès 1989, ceux qui ont participé à la prise de la Bastille, ceux qui ont libéré Paris en août 1944...

On a reproché à Carlos les propos suivants : « il n’y a pas d’innocents ! » Et alors ? N’est-ce pas la théorie de Sartre sur l’engagement, Sartre qui rendait responsable de la Commune de Paris et de la guerre de 1870 Gustave Flaubert avec cet argument : il est responsable parce qu’il n’a rien fait pour les empêcher ?

Sous l’Occupation, tous les français qui n’avaient pas participé à la Résistance étaient considérés, a priori, comme des coupables possibles.

Quand Illich Ramirez Sanchez parle d’un gouvernement par la terreur *, on oublie que c’est précisément la période appelée la « Terreur » qui vit en France le plus d’avancées sociales. L’humaniste Romain Rolland défend d’ailleurs la politique de Robespierre.

Par contre, la Terreur blanche, qui suivit le départ de Napoléon, n’eut jamais mauvaise réputation. On l’ignora même longtemps dans les manuels scolaires.

On peut ne pas épouser les opinions politiques de Carlos et lui reconnaître cependant le statut de prisonnier Politique **.

Sauf erreur, Carlos est sous le coup d’une inculpation qui remonte à 1975. Il n’a pas été arrêté mais livré aux autorités françaises en 1994 parce que, suite à la chute du communisme, il était devenu « encombrant ».

Mais toujours vivant !

Illich Ramirez Sanchez n’est pas un détenu ordinaire. Il arrive à Saint Maur*** après huit ans d’isolement et il se déplace dans les couloirs de la Maison Centrale avec une attitude d’homme du monde.

Illich Ramirez Sanchez est un ministre incarcéré.

 

*C’est la formule employée dans la « grande presse ». Carlos parle d’un « régime autoritaire ».
**Le statut de prisonnier politique en France a été supprimé par le garde des Sceaux Badinter.

*** Carlos est aujourd'hui au Centre de détention de Poissy (78).

 

(Extrait de : « NON » de Rolland Hénault. (Editions Libertaires. 2006)


NDLR : Le terrorisme de Carlos n’a rien à voir avec les attentats aveugles contre les populations. Il ciblait des responsables de très haut niveau, son but était de contraindre les gouvernements (prise d’otages de l’OPEP, opération HAIFA). Les attentats de la rue Marbeuf et du drugstore Saint Germain lui ont été attribués, malgré deux premières relaxes, grâce à « l’oubli » de témoins oculaires par le juge Bruguière. Carlos lui adressa une lettre publique qui se terminait par ces mots : « Avec le profond mépris que m’inspirent vos manières affétées, votre accointance ouvertement interlope avec le FBI, vos moeurs punies par le Code pénal et vos addictions à des substances interdites ».

 

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6 janvier 2024 6 06 /01 /janvier /2024 09:50

Georges Ibrahim Abdallah, communiste libanais pro-palestinien, est le plus vieux prisonnier politique d’Europe.

En 1987, alors que Paris vient d’être le théâtre d’attentats particulièrement meurtriers et que l’État français adopte ses premières mesures antiterroristes, il est le premier à être jugé par une Cour d’Assises spéciale antiterroriste, sans jurés populaires, dans un contexte tendu. Il sera condamné à perpétuité pour complicité d’ assassinats.

Depuis, ce dossier hautement politique s’est enlisé : ingérences américaines, pressions politiques… Bien que libérable depuis 1999, Georges Ibrahim Abdallah entame actuellement à Lannemezan, près de Toulouse, sa quarantième année de prison. Il est désormais âgé de 72 ans.

 

 

 

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6 janvier 2024 6 06 /01 /janvier /2024 09:24

Après trois ans de procédures judiciaires, le couperet de la justice britannique est tombé le 6 juin 2023. L’appel déposé par Julian Assange auprès de la Haute Cour de justice a été rejeté par un juge, le mal-nommé Justice Swift, qui a pris cette décision seul par un simple document de trois pages.

Sa femme, Stella Assange, alertait une nouvelle fois dans L’Humanité : «Il est extraordinaire que la Haute Cour refuse d’entendre un appel concernant une affaire qui a des implications aussi fondamentales pour la liberté de la presse dans le monde».

Depuis quatre ans, le fondateur de WikiLeaks est incarcéré à Londres dans une prison de haute sécurité de Belmarsh. Le journaliste australien est poursuivi par les États-Unis, pour avoir révélé des documents classifiés en 2010 qui portait sur les crimes commis par les armées américaine et britannique en Irak et en Afghanistan. Julian Assange encourt «la perpétuité dans une prison de haute sécurité pour avoir publié des informations véridiques révélant des crimes de guerre commis par le gouvernement américain», précisait Stella Assange.

Pour Reporters sans frontières, il s’agit de «mettre un terme à cet acharnement contre Julian Assange, il est temps d’agir pour protéger le journalisme et la liberté de la presse». L’association rappelle que le journaliste serait «le premier éditeur à être poursuivi en vertu de la loi sur l’espionnage», laquelle écarte toute notion d’intérêt public et lui fait encourir une peine de… 175 années de prison.

Mais l’arbitraire reste de mise dans les procédures envers Julian Assange, qui, si son dernier appel auprès de la justice britannique devait échouer, devrait alors se tourner vers la Cour européenne des droits de l’Homme, «la seule chose qui se dresse entre Julian Assange et la réclusion à perpétuité aux États-Unis», indique sa femme Stella. Plus que jamais, la mobilisation est nécessaire.

 

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30 décembre 2023 6 30 /12 /décembre /2023 11:09

Plus que jamais, le deux poids deux mesures semble régir l’application du droit à l’échelle internationale. Vladimir Poutine s’est vu, comme chacun sait, accusé en mars 2023 du « crime de guerre de déportation illégale de population (enfants) et du crime de guerre de transfert illégal de population (enfants) » et ce, de « certaines zones occupées de l’Ukraine vers la Fédération de Russie ». À lire les commentaires publiés dans les médias occidentaux, il s’agirait là d’une « exaction de type génocidaire », et le mandat d’arrêt délivré contre « le maître du Kremlin » par la Cour pénale internationale serait amplement justifié. On ne s’arrêtera pas toutefois sur le bien-fondé plus que douteux de ces accusations, d’autant qu’elles font bon marché des milliers de morts civils victimes des bombardements de la population russophone du Donbass par l’armée de Kiev depuis le coup d’État de Maïdan, en 2014.

Ce qui plutôt devrait attirer l’attention, c’est l’impunité dont jouissent les dirigeants d’Israël de la part d’une instance judiciaire censée mener des enquêtes, engager des poursuites et juger les personnes accusées d’avoir commis les crimes les plus graves qui touchent, au moins sur le plan éthique, l’ensemble de l’humanité.

Qu’il s’agisse du crime de génocide, des crimes contre l’humanité, des crimes de guerre ou du crime d’agression, l’État sioniste coche toutes les cases.

 

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30 décembre 2023 6 30 /12 /décembre /2023 11:03

Les transports en commun transportent les gens « en commun », c’est-à-dire ensemble et je n’ai pas envie d’être transporté en commun avec un certain nombre de crétins qui grouillent sur cette planète.

D’abord je ne les connais pas et je n’éprouve pas vraiment le besoin de les connaître. La plupart sont des vieux dégoûtants ou des jeunes trous du cul, et quand il y a des jolies femmes, on n’est jamais sûr qu’elles le soient complètement, jolies, car il est rare qu’on les voie entièrement. Certaines sont même carrément assises et l’on ne peut pas forcément deviner l’aspect qu’elles présenteraient si on les voyait debout, en état de marche.

Quant à leur foutre un bon vieux coup de pied dans les flancs pour les faire lever, c’est des coups à s’attirer des ennuis.

Et puis, je parle toujours des jolies femmes, en outre, elles sont très souvent accompagnées de tristes connards qui n’ont rien à foutre en la compagnie d’un type comme moi, et qui gênent toute velléité de me livrer à des rapprochements plus intimes.

Voilà pourquoi, notamment, je n’aime pas les transports en commun !

Et j’ai évité de parler des odeurs, des crachats, des kapos qui vérifient les tickets, des toilettes déshonorantes par leur étroitesse, de l’invraisemblable mauvaise qualité des produits alimentaires en vente dans ces lieux roulants !…

Sans compter que le nommé Gayssot, actuel (1) ministre de ce mode de locomotion, est le plus bête, le plus borné, le plus invraisemblablement minable de tous les minables ministres que j’aie pu apercevoir, par inadvertance, à la télé !

 

(1) Ah ! comme le temps passe ! et dire que je suis sympathisant communiste ! Quel abruti, ce mec !

 

Rolland HENAULT (« Pourquoi je », Editions de l’impossible 2009)

 

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30 décembre 2023 6 30 /12 /décembre /2023 10:44

Les éditions Delga ont publié un livre d’Antoine VATAN : « La situation de la classe laborieuse en France ».

Il s’agit pour nous d’un livre majeur tant pour éclairer de façon scientifique la situation des travailleurs en France que pour la remarquable maîtrise par l’auteur des concepts de la critique de l’économie politique, donc du matérialisme historique.

Nous avons écrit travailleurs pour laisser le lecteur découvrir qu’il s’agit en réalité de prolétaires. S’appuyant sur la définition exacte du terme : celui qui n’ayant que ses bras et/ou sa tête pour toute richesse doit se vendre – vendre sa force de travail-  contre un salaire.

Et Antoine Vatan élargit encore le champ du prolétariat en montrant d’une part la baisse du nombre de travailleurs indépendants et d’autre part que ce travailleur est en réalité dépendant, insérer dans les mailles des monopoles, du capital et que de plus, les ‘indépendants’ sont en réalité soumis à une exploitation encore plus féroce, forcés d’avancer le capital constant (leur scooter ou leur voiture par exemple) nécessaire à leur activité.

Si ce rappel est l’essentiel, il y a dans ce livre beaucoup plus. Ce que montre Antoine Vatan, c’est qu’au delà d’une très mince couche de cadres très supérieurs ou dirigeants dont la seule fonction est de contrôler le travail des autres, qu’Antoine Vatan appelle fort justement les ‘Kapos,’ et qui vivent de la plus-value de ceux qu’ils oppriment, il y a une sorte de communauté de destin salarial entre tous les prolétaires du plus humble employé ou ouvrier non qualifié jusqu’à l’ingénieur ou cadre. Cette relative solidarité, Antoine Vatan la démontre en utilisant de façon pertinente les statistiques disponibles montrant que pour toutes les couches de salariés, il y a eu baisse du niveau de vie et donc paupérisation et que cette baisse a touché plus  particulièrement les salaires les plus élevés – le 9ème  décile – entre 1980 et 2017.

Poussant jusqu’au bout les analyses, Antoine Vatan dresse un tableau très réaliste et qui surprendra bien des lecteurs, de la situation du prolétariat en France sans omettre aucune des contradictions qu’il peut bien évidemment y avoir entre un cadre et un salarié non-qualifié.

Mais il y a plus encore. Antoine Vatan montre qu’il faut faire une différence entre lutte (des classes) opposant les prolétaires aux capitalistes et concurrence entre salariés, concurrence organisée par le capital pour contrecarrer la baisse du taux de profit, dynamique majeur du développement capitaliste, par la hausse du taux d’exploitation *. C’est un point des plus importants dans ce livre que la relation clairement exposée entre la situation faite aux prolétaires et la nécessité d’augmenter toujours plus le taux d’exploitation. La baisse du taux de profit et la volonté des capitalistes de la combattre est à la racine des évolutions sociales.

C’est encore démontré en analysant ce que l’auteur appelle les formes détournées de l’exploitation, hors de la sphère de la production, notamment à travers le système du crédit qui permet à la classe capitaliste de reprendre une partie des salaires – le capital variable – versés aux prolétaires.

C’est un autre mérite du livre que de caractériser par une analyse minutieuse le système économique français comme un impérialisme, ce qui est profondément juste.

La distinction que fait l’auteur entre Etat et appareil administratif d’Etat, distinction que nous laisserons le lecteur découvrir est aussi un point d’appui politique pour les luttes de classes.

Ce livre, qui nous apprend à débusquer derrière chaque geste de la vie sociale quotidienne l’omniprésente exploitation, quelle qu’en soit la forme, fera date tant pour la compréhension de la société française que pour le matérialisme historique à l’œuvre.

 

* Le taux d'exploitation est une grandeur utilisée dans l'économie marxiste pour "quantifier" (de façon simplifiée) l'exploitation du travail par le patronat. Exemple : vous êtes payé pour 7 heures de travail et vous en faites 8 sans gratification supplémentaire.

 

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30 décembre 2023 6 30 /12 /décembre /2023 10:36

En attendant les JO 2024, les brillants esprits de l’Hôtel de ville turbinent à plein régime, à en juger par le nouveau « look » de la place de la Concorde. Le résultat se situe un peu entre musée de l’horreur et fête à neuneu. D’où ce message posté sur X par Jérôme Godefroy, ancien animateur radio se définissant aujourd’hui comme « boomer perplexe » : « La place de la Concorde est classée monument historique depuis 1937. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il faut déposer un dossier auprès des architectes des Bâtiments de France pour changer une espagnolette à une fenêtre de l’hôtel de Crillon. »

Pas pour la mairie de Paris. Résultat ? Un amoncellement d’installations sportives où le laid le dispute au grotesque. Et notre homme d’ajouter : « Mais la mairie de Paris, en toute impunité, se vante de transformer régulièrement ce lieu hautement emblématique de l’Histoire de France en cour de récréation. Dernier avatar de cet avilissement : le "Concorde Park" (admirez le franglais) installé pour deux mois. »

Voilà qui devrait nous donner un avant-goût de ce qui nous attend pour les JO de 2024. Car là devraient se tenir les épreuves des nouvelles disciplines olympiques : « skateboard (street et park), BMX freestyle, basket 3X3 et breaking ». Je traduis pour les vieux : le skateboard (planche à roulettes), le BMX (bicyclette à acrobaties), le basket 3X3 (basket de rue) et le breaking (danse façon rap à cabrioles). Mais à ce compte-là, ne faudrait-il pas intégrer la danse classique aux JO, danseurs et danseuses étoiles sont eux aussi des athlètes confirmés ?

C’est peut-être moins dans l’air du temps, comme l’a confirmé Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des festivités : « Paris 2024 veut mettre en valeur cette culture des sports urbains, s’adressant à des publics jeunes qui consomment le sport différemment. »

Ils le consommeront de loin, en tout cas. Parce qu’avec des tarifs moyens de 699 euros la nuit, soit 314 % d’augmentation, les prix des hôtels flambent à Paris.

 

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23 décembre 2023 6 23 /12 /décembre /2023 11:00

Si l’armée subit des pertes relativement faibles tout en infligeant d’énormes pertes civiles palestiniennes, cela suggère qu’Israël est sur la bonne voie pour atteindre son objectif clair d’éliminer le Hamas, mais aussi ses objectifs tacites : conquérir Gaza, nettoyer ethniquement ses 2,3 millions d’habitants et reconstruire le bloc de colonies de Gush Katif.

Mais si l’armée d’occupation subit effectivement d’énormes pertes, cela suggère que les dirigeants militaires et politiques israéliens pourraient devoir mettre fin prématurément à leur campagne génocidaire, tout en invoquant comme prétexte la pression extérieure exagérée de la Maison Blanche.


L’armée israélienne a affirmé le 17 décembre que 121 soldats avaient été tués depuis le début de sa campagne terrestre retardée le 27 octobre, lorsque les chars et l’infanterie ont commencé à pénétrer dans les villes et les camps de réfugiés de Gaza.

Mais déterminer le nombre réel de victimes parmi les soldats israéliens a toujours été notoirement difficile, car l’armée israélienne fait de grands efforts pour dissimuler ses pertes au combat. Une bataille récente entre le Hamas et la fameuse Brigade Golani d’Israël illustre ce secret.

« Nous nous dirigeons vers l’endroit le plus difficile et le plus profond avec un grand nombre de combattants ennemis », s’est vanté le lieutenant-colonel israélien Tomer Grinberg, commandant du 13e bataillon de la brigade Golani, peu avant de diriger ses troupes dans une opération terrestre dans la légendaire Shujaiyya. (qui signifie à juste titre « courageux ») dans le nord de Gaza. Il a ensuite ajouté : « Je vous promets une victoire éclatante. »

Mais Grinberg est désormais mort.

Il y a de fortes raisons de croire que le nombre de soldats tués aux côtés de Grinberg à Shujaiyya est bien supérieur aux neuf annoncés par l’armée. Miri Eisin, experte en sécurité et colonel israélien à la retraite, a déclaré à CNN que l’attaque du 12 décembre avait été particulièrement douloureuse car un grand nombre de morts étaient des officiers de haut rang. Cela a amené un ancien soldat américain à demander sur X si Israël cachait le nombre réel de soldats tués dans l’embuscade : « Où sont tous les soldats, les caporaux et les simples soldats ? »

Bien qu’elle prétende être « la seule démocratie du Moyen-Orient », Tel Aviv maintient un contrôle strict sur les informations liées aux pertes militaires grâce au recours à la censure militaire, contrôlant ce que la presse peut publier sur les questions de sécurité nationale, y compris les blessures et les décès de soldats. « Le bilan des morts provient toujours d’une seule source, et personne ne le remet en question », a rapporté Hassan Abdo, correspondant de The Cradle en Palestine, plus tôt cette année.

Abdo attribue cela à la préservation de l’image du soldat israélien invincible « qui ne devient pas la victime d’un adversaire faible et primitif ». Il s’agit de « l’un des principaux piliers du projet sioniste basé sur la tripartite : sécurité, immigration et installation », a-t-il ajouté.

Comme l’a noté The Cradle, même avant le déclenchement de la guerre le 7 octobre, les soldats israéliens avaient une étrange tendance à mourir dans des « accidents » pendant les périodes de conflit intense avec la résistance palestinienne, notamment dans des accidents de voiture, des accidents d’avion, des suicides, des fuites de gaz, et même tomber des balcons.

Mais cette image invincible a été brisée avec l’opération Déluge d’Al-Aqsa, lorsque le Hamas et d’autres groupes de résistance palestiniens ont quitté la bande de Gaza pour attaquer les bases militaires israéliennes et les colonies (kiboutzim) qui imposent un siège brutal depuis 17 ans sur cette petite et pauvre enclave. Lors du Déluge d’Al-Aqsa, le Hamas a tué 41 soldats du seul bataillon Golani de Grinberg, dans les bases militaires de Re’im et de Nahal Oz.

 

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