Blog de la chanteuse Elizabeth
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La nouvelle terrible de la prise de Palmyre par l’ « Etat islamique » vient de tomber. On entend déjà le fracas du dynamitage des sites archéologiques les plus précieux de Syrie, aussitôt suivis de la ruée des tortionnaires fanatiques vers Damas – avec à la clé, si la capitale syrienne tombait, une épouvantable boucherie.
Décidément, qu’ils sont efficaces et crédibles les tenants de l’Alliance euro-atlantique, les Obama, Cameron et Cie, qui déclarent à tous vents que « Daesh » est leur ennemi principal alors qu’en fait, ils continuent de tout faire pour faire prioritairement tomber l’Etat souverain de Syrie qui, il est vrai, a toujours eu le tort – quelles que soient ses fautes – de pratiquer la mixité et la laïcité au cœur du Proche-Orient…
Haro sur le pitoyable Hollande qui, grand donneur de leçons ès droits de l’homme quand il se rend à Cuba, n’a pas eu honte de vendre des Rafales aux monarchies médiévales du Qatar et d’Arabie saoudite, lesquelles pilonnent le Yémen, étouffent Bahrein et subventionnent, voire encadrent, Daesh pour liquider le Baath syrien et déstabiliser l’Iran. Mais comment être surpris de l’attitude de ce gouvernement « socialiste » à plat ventre devant l’OTAN et qui soutient à Kiev une junte néonazie qui vient d’interdire le PC ukrainien. Un gouvernement qui n’a pas un mot par ailleurs pour condamner l’apartheid officiellement institué en Israël puisque désormais, les Palestiniens employés en Israël n’auront plus le droit de prendre les mêmes bus que les colons israéliens qui se rendent dans les territoires occupés…
Quand on voit à quel point l’impérialisme occidental, accompagné par le minable social-impérialisme « français », sacrifie tout à la quête du profit maximal à court terme – plutôt morts que rouges, plutôt Daesh que le nationalisme syrien, plutôt les talibans que les instits laïques en Afghanistan, plutôt les nostalgiques du Reich que la gratitude envers l’Armée rouge libératrice – on comprend mieux ce que veut dire le PRCF quand il affirme que « l’exterminisme est le stade suprême de l’impérialisme » : il constate un fait, à savoir que le maintien du capitalisme au 21ème siècle est à terme, et peut-être pas à très long terme, incompatible avec le développement de la civilisation, si ce n’est avec la survie de l’humanité et de la vie sur terre.
Raison de plus pour fustiger la fausse gauche « française » couchée devant les émirs qataris, devant le fascisant Netanyahou et devant l’Oncle Sam ; une fausse gauche qui piétine la mémoire de Jaurès, qui déshonore le pays des Lumières ! Raison de plus pour appeler les vrais progressistes, non pas à s’aligner sur Damas (le PRCF est pour sa part solidaire du PC syrien qui défend son pays sans abdiquer son esprit critique), mais à crier pendant qu’il en est encore temps : « services secrets impérialistes, fanatiques à sa solde, bas les pattes devant Damas, hors d’Irak et de Libye ! ».
Car rien ne sera plus indécent et plus ignoble que les torrents de larmes déjà planifiés qui noieront prochainement les yeux de Bernard Guetta, de BHL, etc. si Damas tombe aux mains des égorgeurs, alors que ces mêmes « grands intellectuels » et autres « géopoliticiens » auront objectivement travaillé durant des années à cet holocauste programmé.
Deux mois après la découverte du corps d'Helric Fredou, commissaire de police chargé de rédiger un rapport sur l'entourage familial de Charlie Hebdo et retrouvé mort d'une balle dans la tête quelques heures après l'attentat, sa famille n'a toujours pas reçu les condoléances du ministre de l'Intérieur.
Il n'était pas seulement son supérieur hiérarchique : Bernard Cazeneuve était une connaissance familière d'Helric Fredou. Pourtant, deux mois après l'annonce du "suicide" de ce dernier, le ministre de l'Intérieur n'a adressé aucun message de condoléances à sa famille.
Souvenez-vous : le 16 janvier, Panamza publiait le témoignage de la soeur du policier Helric Fredou à propos des circonstances troublantes de son décès (pas de courrier laissé, aucune dépression antérieure médicalement attestée, saisie de son matériel informatique et de ses smartphones, "frictions" avec ses collègues de Limoges à propos d'un important "coup de téléphone" devant être -selon lui- immédiatement passé, venue -dès le lendemain- de cadres policiers parisiens pour certifier le suicide).
Neuf jours plus tard, ce fut au tour de sa mère de délivrer ses informations accablantes :
* pas d'accès autorisé au rapport d'autopsie.
* le coup de feu n'aurait pas été entendu par ses collègues alors qu'il s'est produit -sans l'usage d'un silencieux- vers 1h du matin.
* la balle a été retrouvée à l'intérieur du crâne après avoir percé le front.
* le refus du médecin traitant d'Helric Fredou de valider la contre-vérité produite par les articles de presse faisant état d'une dépression.
* des contradictions policières sur l'identification et la réalité du dernier appel téléphonique passé, entre minuit et 1h, par Helric Fredou.
* le débarquement de "quatre directeurs de la police" -en provenance de Paris- pour convaincre la mère qu'il s'agissait bien d'un suicide.
Rappel. Son fils était chargé de rédiger un rapport d'enquête relatif à la protection des parents d'une personnalité singulière : Jeannette Bougrab, juriste au Conseil d'État, militante UMP, ex-membre du gouvernement Fillon et prétendue compagne du directeur assassiné de Charlie Hebdo.
Le 5 février, Panamza a également contacté l'assistante parlementaire (basée à Londres) de Christophe Premat, député socialiste des Français de l'étranger. Ce dernier avait interpellé, une semaine auparavant et par écrit, le ministre de l'Intérieur à propos des "circonstances exactes du décès du policier Helric Fredou". Selon la collaboratrice de Premat, la réponse officielle est, "a priori", attendue "dans les trois mois, au maximum" (soit le 27 avril, au plus tard).
Deux mois après la mystérieuse mort d'Helric Fredou, survenue dans la nuit du 8 janvier, l'omerta politico-médiatique demeure. Bernard Cazeneuve, ministre de l'Intérieur qui entretenait -selon la mère d'Helric Fredou- d'excellents rapports avec son fils décédé, n'a toujours pas adressé ses condoléances à la famille -recontactée par Panamza.
La télé-réalité se veut aujourd’hui didactique. Elle pense – ou du moins fait-elle comme si – avoir une mission éducative envers les populations, et je ne parle pas là des pratiques du coït primal chez les Kevin et les Cindy face caméra. Non, la télé-réalité prétend enseigner aux populations les grands faits historiques « par imprégnation ». Un peu comme la prof de philo baba cool qui nous emmenait passer le cours au bistrot en face du lycée et écrivait dans le cahier de classe « Étude de milieu » (elle était prof principale).
On a ainsi appris hier qu’une chaîne de télévision belge venait de racheter les droits d’un « concept de télé-réalité australienne plaçant les candidats dans une position de réfugiés migrants ». L’émission porte un joli nom : « Go back to where you came from », c’est-à-dire « Retourne d’où tu viens », lancée au pays des kangourous en 2012. Un truc sympa où six candidats, migrant d’Australie vers le Kenya, la Somalie, l’Irak ou encore l’Afghanistan et peut-être la Libye, vivent « les mêmes déboires que les vrais réfugiés : traversée à bord de frêles embarcations, arrivée dans des camps de réfugiés sans argent, sans papiers ni téléphone. Les candidats vont à la rencontre des vrais réfugiés, partagent leur quotidien et affrontent les préjugés. L’exposition à des défis physiques et émotionnels semble être au cœur du concept. » Ah ben oui ! Avec 15 caméras pour les suivre, un staff médical et sans doute quelques agents des compagnies d’assurance auprès desquelles on n’aura pas manqué de les inscrire avant d’entreprendre cette grande aventure.
Aujourd’hui, on découvre que la chaîne publique TC, de la télévision tchèque, a lancé depuis samedi « Dovolená v Protektorátu » (« Vacances dans le protectorat »). Le concept : réunir trois générations d’une même famille, les engueniller comme à l’époque et leur faire revivre le délicieux temps de l’occupation nazie, en 1939. « La production a engagé des acteurs qui incarnent des soldats allemands ou des agents de la Gestapo chargés d’espionner et d’intimider sept candidats », nous explique-t-on. C’est vrai que revivre la persécution des Juifs et des Tziganes, c’est drôlement fun !
La productrice de l’émission, Zora Cejnkova, se défend toutefois de tout mauvais goût. Elle explique : « Nous sommes conscients qu’évoquer cette période de troubles est sujet à controverse. Mais nous pensons qu’il n’y a rien de mal à faire cette émission, sachant que nous faisons très attention à ce que certaines règles éthiques et la réalité historique soient respectées. » Comment dire, chère Madame, voyez-vous, cela n’est pas de nature à nous rassurer. En effet, si vous tenez à respecter la réalité historique à la lettre, il va aussi vous falloir rouvrir les camps et entraîner quelques comédiens zélés à pratiquer la torture !
La connerie et son corollaire l’appât du gain étant sans doute aussi vastes que l’insondable univers, l’actuelle télé-réalité est en voie de dépasser ce qu’on imaginait de pire dans les fictions d’hier. Demain, c’est sûr, on aura un concours de bourreaux, peut-être l’élection de Miss Gégène. Et le plus grave, c’est qu’il y aura toujours du monde pour regarder !
Je viens d'apprendre que le professeur Joyeux sera au Soir 3, le journal télévisé national de France 3, ce soir à partir de 22h40.
Il y parlera de notre grande pétition et abordera les enjeux de la vaccination du DT-Polio : pénurie, risques du vaccin hexavalent sur les nourrissons, hépatite B...
Ne ratez pas son intervention !
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PPS : Si vous n'avez pas encore signé ou fait suivre la pétition je vous redonne le lien : http://petition.ipsn.eu/penurie-vaccin-dt-polio/
Augustin de Livois
L’attentat contre l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo marquera notre histoire contemporaine. Il reste à savoir dans quel sens et avec quelles conséquences. Venez en débattre avec Michel Collon à l’occasion de la sortie de son dernier livre : Je suis ou je ne suis pas Charlie
Qu’est-ce qui pousse de jeunes Français à commettre un tel massacre ? Pourquoi une partie de la population ne se reconnaît pas dans le slogan « Je suis Charlie » ? Michel Collon et Said Bouamama répondent à ces questions en revenant sur les causes profondes des attentats : la guerre là-bas, l’humiliation ici et, entre les deux, un eurojihadisme très organisé.
Où et quand:
Salle CEREMONIA , 5 Rue de Courtrai, 59100 ROUBAIX
Le jeudi 27 mai à 19h00
Organisée par le Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires & les Jeunesses Communistes de Lille